De nos jours, le
goût du risque ainsi que la recherche d’aventures attirent de plus en plus
d’Hommes du monde entier. Ainsi on peut se demander comment le tourisme de
l’extrême influence t-il la population aujourd’hui ? Dans un premier temps nous
allons présenter et définir le goût du risque grandissant étant à l’origine du
tourisme de l’extrême. En second lieu, nous pouvons voir les différents sports
extrêmes toujours plus périlleux. Ensuite, à travers un premier exemple nous
allons présenter une nouvelle terre d’aventure dans un hôtel bidonville situé
dans une région africaine. Enfin, pour terminer nous pouvons étudier un autre
exemple en découvrant deux hôtels de glace.
I) C’est quoi ? D’où vient-il ?
Le goût du risque et de l’aventure saisit de plus en plus nos sociétés occidentales. Influencées par les offres des agences de voyages, médiatisées à l’extrême, les vacances « intenses » et les compétitions de sport aventure (raids en 4x4, ski hors pistes, courses de survie…) sont en plein développement. Les Hommes sont à la recherche d’évasion, de solitude, de sensations fortes, et parfois de dépaysement. Toutes les raisons sont bonnes pour partir à l’aventure : on cherche à partir loin pour rencontrer d’autres mondes, d’autres cultures, on cherche aussi à s’échapper de l’ambiance quotidienne.
Jamais la mise à l’épreuve physique et périlleuse n’a eu autant de succès au plan individuel. Jamais on n’a exploré à ce point, par plaisir et souvent au prix fort, les moyens de risquer sa peau. Pourquoi ? Pour donner à sa vie un sens et une valeur que la société semble oublier. C’est du moins ce que soutient le sociologue David Le Breton « Pour bien comprendre la signification sociale et anthropologique des prises de risque, de ce goût nouveau pour l’aventure qui se diffuse à l’ensemble de la population, il faut procéder à une réflexion plus large sur les sociétés occidentales, et notamment sur les formes contemporaines de l’individualisme ». Dans notre époque en manque de repères éminents, chacun se retrouve plus ou moins condamné à « créer ses propres valeurs ».
Or, quoi de plus irascible de nourrir le goût de vivre que de défier la mort, maître de l’ultime de l’existence ? Il suffit de trouver le force, la détermination face au risque afin de franchir avec courage et confiance les difficiles étapes de l’exploit. Facile à dire !
II) Où en est le Tourisme en France ?
Avec 700 millions de touristes dans le monde en 2002, dont 76 millions pour la France, soit 10% des touristes internationaux, la France est le premier pays d’accueil touristique du monde. Le tourisme en France représente 7 % du Produit Intérieur Brut français.
Après un développement particulier à la suite de la Seconde Guerre Mondiale, le tourisme reste en constante augmentation ; en effet, on dénombrait 60 millions de visiteurs en 1993, puis 73 millions en 2000. Cette évolution est due à l’augmentation de la durée de vie, avec un plus grand nombre de retraités, à la mise en place des 35 heures et des RTT (Réductions du Temps de Travail) et à la prolifération des congés payés et des revenus.
Le tourisme s’est répandu en France grâce à son patrimoine exceptionnel, favorable à la fois au tourisme estival, hivernal et culturel :
- Par ses littoraux : loisirs balnéaires, hébergements diversifiés grâce aux hôtels, campings, gîtes, chambres d’hôtes
- Par ses montagnes : grâce à de vastes équipements touristiques dans les Alpes du Nord, et avec la construction de stations intégrées d’altitude (Tignes, Avoriaz, La Plagne, Les Ménuires, etc.).
- Par ses patrimoines architecturaux en essor
Néanmoins, on remarque l’apparition de nouveautés ; en effet, on retrouve un grand nombre de touristes dans les parcs attractifs, mais aussi avec le tourisme vert dans les espaces ruraux et familiaux, où l’on découvre l’attrait régional sur les paysages naturels (le canoë en Ardèche par exemple). On constate aussi un fort développement du tourisme sportif, d’aventure, de l’extrême.
III) La responsabilité des Médias :
En effet, on constate que la croissance du tourisme de l’extrême, se fait aussi par une influence dans les livres, comme Robinson Crusoé, mais notamment avec une actualité forte et positive, couverte seulement par les médias. Ainsi le développement est provoqué par la Télé-Réalité, particulièrement avec des émissions telles que Koh Lanta, où les individus sont à la recherche de l’inconnu, de la Terre déserte et dangereuse, ils souhaitent découvrir une île déserte, et ont pour but, de se débrouiller seul, vivre sans rien.
On retrouve aussi d’autres émissions de ce type, avec d’autres thèmes comme Fear Factor qui est un jeu télévisé, où les candidats doivent se surpasser et surmonter leurs phobies, telles que la peur du vide, les serpents et araignées, l’eau… Ils veulent en fait triompher face à leurs propres limites, à la foi physiques et psychiques.
Cependant, l’Homme veut parfois retourner à la vie passée, retrouver « sa ferme et ses vaches », alors on doit créer une émission qui correspond à ce souhait, ainsi la Ferme aux Célébrités fait son apparition, mais avec un but différent, puisque l’argent récolté revient à des associations caritatives.
IV) Les Grandes Zones Touristiques :
La plupart des sports terrestres extrêmes se pratiquent dans des endroits qui, voici un siècle, auraient été jugés hostiles. Grâce à la technologie moderne, ces sites nous sont vraiment devenus accessibles dans des conditions relativement confortables.
Les zones touristiques qui se développent actuellement sont :
- les régions tropicales et de l’équateur : les Caraïbes, mais un ralentissement se ressent, avec une chute du nombre de touristes pour l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Viêt-Nam) à cause du tsunami de décembre 2004.
- les parc de loisirs : Disney Land Paris (Space Mountain) et son nouveau parc Walt Disney Studio depuis début 2003, le parc du Futuroscope, le parc Astérix…
- les pays les moins développés comme la Chine, le Mexique, la Tunisie, la Turquie, l’Afrique, ce qui leur créer une ouverture économique.
Mais le Sahara et l’Amazonie ont déjà livré la plus part de leurs secrets, donc ils ne suffisent plus à catalyser les désirs d’absolu. Ainsi, de nouvelles destinations font leurs apparitions, comme l’Arctique. En effet, le frisson du Grand Nord n’est plus réservé aux aventuriers et chercheurs. L’Arctique devient une destination totalement énigmatique et hors norme, mais accessible au commun des mortels… et par les transports publics ! On a le sentiment d’être pionnier, et cet endroit est parfois perçu comme un désert culturel. C’est le berceau de civilisations fascinantes qui ont déployé des trésors d’ingéniosité pour s’adapter à un environnement hostile. De ce fait, le développement d’un éco-tourisme maîtrisé, leur offre d’intéressantes débouchées.
V) Y’a-t-il des conditions ?
Le tourisme de l’extrême possède malgré tout des inconvénients. On remarque des problèmes pour l’accès aux routes (par exemple, dans les Gorges pour le canoë ;) donc le nombre d’accidents est en hausse en pleine saison ; et en hors-saisons, il n’y a pas ou peu de clientèle, d’où l’obligation d’une transformation et spécialisation des métiers. L’été, un guide de haute montagne travail généralement à la mer, l’hiver dans les stations de ski.
Mais la croissance du tourisme entraîne aussi des problèmes environnementaux comme la dégradation, les atteintes au paysage, la pollution maritime, les avalanches… Malgré cela, il y a l’apparition de sites protégés, où l’on fait tout pour qu’ils gardent leur aspect naturel, que l’on appelle les parcs naturels.
On distingue également que les jeunes sont plutôt concernés par les sports extrêmes, et les personnes âgées par les voyages plus ou moins lointains. Cependant, les sports dits « extrêmes » il y a 20 ans, sont maintenant courants, et pratiqués par beaucoup d’individus, comme le ski nautique, la plongée, le snow-board… Ceci s’explique par l’amélioration des technologies, et l’augmentation de sécurités qui deviennent plus importantes. En effet, les progrès de l’homme et de la technologie ont modifié la façon dont la population veut se mettre à l’épreuve ; pour franchir les limites humaines traditionnelles, les sportifs ont usé de technologies et de modes de pensées nouveaux, et leurs successeurs ont mis en pratique de nouvelles façons de s’amuser.
La décharge d’adrénaline a peut-être un rapport avec les sports extrêmes, mais la plupart des sportifs qui se qualifient eux-même « d’extrême » ne sauraient être confondus avec des têtes brûlées, résolues à obtenir leur dose de sensations fortes à n’importe quel prix. Certes, les compétences qu’ils ont acquises les autorisent à pratiquer leur discipline dans des conditions risquées, voire périlleuses ; toutefois leurs performances seraient vraisemblablement fatales à plus d’un débutant, et pourtant les athlètes ont une réelle conscience de leurs limites, qu’ils s’efforcent cependant, de dépasser à chaque fois.
L
I) Les sports aériens
Les sports aériens peuvent être classés à juste titre parmi les sports extrêmes, car leur pratique peut s’avérer hautement périlleuse.
Imaginez qu’un parachute ne s’ouvre pas, qu’un ballon se dégonfle brutalement, qu’un deltaplane se trouve pris dans un violent tourbillon ou encore qu’un surf aérien descende en vrille.
Parmi les sports aériens, il y a entre autre le Base-jump : S’il est un sport extrême que l’on peut qualifier de périlleux, c’est bien le Base-jump. On peut préciser que le terme « Base » dérive de l’acronyme anglais B.A.S.E pour Buildings, Antenna Tower, Span, Earth, (c’est-à-dire : immeubles, pylônes, ponts, et terrain tels que les falaises et les barrages). Les Base-jumpers sautent depuis des sites apparentés à ceux que désigne le sigle même du sport qu’ils pratiquent. Ces endroits, généralement peu élevés, font courir au sauteur le risque de s’écraser au sol faute de n’avoir pu ouvrir son parachute assez rapidement.
Selon le Skydiver’s handbook, la pratique du Base-jump remonterait à près d’un millénaire. Cependant, l’histoire ne précise pas si ces précurseurs anonymes survécurent et purent tenter de nouveaux sauts.
Le Base-jump moderne commence en 1978, lorsque des parachutistes audacieux sautèrent depuis El Capitan, un pic rocheux de 915 m, situé dans le parc national de Yosemite et demeuré depuis un haut lieu du Base-jump. Le terme « Base » fut créé par Phil Smith et Jean Boenish, deux pionniers de la discipline. En janvier 1981, quatre Base-jumpers parvinrent à effectuer au moins un saut dans chacune des quatre catégories définies ci-dessus et donnèrent ainsi naissance à la Fédération américaine de Base-jump. En avril 1985, on recensait 450 Base-jumpers dans le monde entier, à comparer avec les 4000 pratiquants que l’on dénombre aujourd’hui pour les seuls États-unis, où ce sport a fort mauvaise réputation et est d’ailleurs illégal, à la différence de pays comme la France, la Norvège ou le Brésil.
Personne ne peut envisager de devenir Base-jumper sans compter à son actif au moins une centaine de sauts en parachute. Outre une parfaite connaissance de leur équipement, les Base-jumpers doivent posséder une impeccable maîtrise des techniques de chute libre, ce qui inclut notamment la faculté de conserver une position adéquate durant tout le temps du saut, de manière à assurer le bon déploiement du parachute et à atterrir en toute sécurité. Il est inutile de préciser, en effet, qu’un sportif dont le parachute ne s’ouvre qu’à demi est censé pouvoir tenter une manœuvre de secours, faute de quoi il pourrait bien s’agir de son dernier saut. En effet, les statistiques révèlent un bilan très lourd puisque 20 personnes ont trouvé la mort en pratiquant ce sport durant les deux dernières décennies. Le nombre de blessés graves, à la suite du non déploiement ou du déploiement partiel de leur parachute, s’avère en outre largement supérieur. Lors d’un saut depuis le sommet d’un immeuble, le parachute d’un Base-jumper s’est mal ouvert et il s’est brisé les deux jambes. Quelques temps plus tard, il n’en exhibait pas moins fièrement ses cicatrices et avait même recommencé à sauter.
Compte tenu du foudroyant succès que rencontre le Base-jump, on peut supposer que semblables tragédies et accidents se multiplieront à l’avenir.
Le Saut à l’élastique est aussi considéré comme un sport aérien. L’idée de se jeter dans le vide et de n’échapper aux griffes de la mort que grâce à une simple corde attachée aux chevilles n’est pas véritablement nouvelle. Les sauteurs contemporains peuvent trouver une trace lointaine de leur sport dans une légende indigène de l’île de Pentecôte, dans le Pacifique Sud.
Cette légende raconte l’histoire d’une femme qui, pour fuir un mari abusif, grimpa au sommet d’un grand arbre duquel elle sauta la tête la première. Pour la rattraper, le mari se précipita dans le vide, vers une mort certaine, tandis que sa femme avait pris soin de nouer une liane à ses chevilles.
La pratique évolua par la suite en un rituel. Les premiers Occidentaux à observer ce rituel furent un couple de journalistes (du National Geographic) qui séjournait sur l’île en 1955 dans le but d’y réaliser un reportage sur « le plongeon à terre ». Ce n’est qu’en 1970 qu’un autre reporter (du National Geographic, nommé Kal Muller), devint « le premier étranger à avoir tenté le saut de tous les dangers ». Puis ils transportèrent l’idée outre- Atlantique en sautant du Golden Gate Bridge de San Francisco et d’un pont qui enjambe les gorges du Colorado. Le saut à l’élastique était né aux États-unis. Les pionniers américains du saut à l’élastique étaient pour la plupart Californiens et leur activité consistait essentiellement à sauter depuis des ponts situés dans la sierra. En 1987, le Néo-Zélandais A.J. Hackett attira particulièrement l’attention sur ce sport en effectuant un plongeon depuis la tour Eiffel.
Il existe deux systèmes de saut à l’élastique. Le système néo-zélandais consiste en une seule corde, tout en caoutchouc, qui est raccourcie ou allongée selon le poids du sauteur. Une serviette entoure les chevilles et la corde se trouve fixée au moyen de sangles en nylon. Le système américain utilise des cordes gainées de nylon, semblables à celles en usage dans l’armée, et le sauteur porte un harnais d’alpiniste avec des mousquetons de sécurité. Au lieu de raccourcir ou d’allonger la longueur des cordes en fonction du poids du sauteur, les Américains augmentent ou diminuent le nombre de celles-ci. Les sauteurs américains utilisent également deux types de harnais. L’un est fixé aux épaules et à la taille, l’autre plus traditionnellement aux chevilles. En outre les points d’attache sont doublés pour plus de sécurité. Chacun de ces systèmes procure des sensations différentes. Dans les deux cas, l’énergie du saut s’accumule dans les cordes durant tout le temps de leur étirement. Quand la descente se trouve finalement stoppée, l’énergie accumulée fait remonter le plongeur, ce qui lui vaut quelques émotions supplémentaires avant de s’immobiliser au terme de ces quelques chutes libres additionnelles. Les adeptes se lassèrent bientôt des simples sauts depuis des ponts ou d’autres structures suspendues et entreprirent alors de plonger à la renverse, en se pendant par les pieds ou par les mains.
Souvent considéré comme le plus dangereux des sports extrêmes, le saut à l’élastique pourrait bien être au contraire le plus sûr de tous, notamment pour les débutants. Tous les évènements tragiques relatifs à la pratique de cette discipline furent la conséquence d’erreurs humaines. Quand les sauteurs possèdent une connaissance claire des paramètres que consiste l’étirement de la corde, la hauteur du pont et leur propre poids, le saut se passe toujours bien.
II) Les sports terrestres
On considère comme sports extrême terrestres les Raids et triathlons car il est indiscutable que les triathlons constituent les plus terribles mises à l’épreuve de la condition physique et de la résistance mentale d’un sportif.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce terme, rappelons que le triathlon est une compétition qui associe la natation, le cyclisme et la course à pied. Sa forme varie selon le lieu où se déroule l’épreuve, mais le triathlon original – et véritablement « extrême » - est l’ Iron man, un évènement qui rassemble chaque année en octobre à Hawaii les meilleurs triathloniens de 75 pays. Ce qui fait de l’Iron man le plus extrême des triathlons, ce ne sont pas les distances – similaires à celles des autres épreuves de niveau international – mais les conditions météorologiques. En effet, des températures supérieures à 30°C et des taux d’humidité compris entre 40 % et 85% peuvent en outre être accompagnés par des vents d’environ 100 Km /h. Tous les concurrents qui affrontent ces conditions particulières se trouvent littéralement mis à la torture.
Une autre course, au bout du monde, également qualifiée d’ « extrême », est le Raid Gauloises, conçu par Gérard Fusil comme une épreuve de 10 jours longue de 644 km. Il se déroule chaque année dans un endroit différent mais toujours aux confins du globe : Madagascar, Bornéo, Patagonie, Equateur…
Les participants du Raid Gauloises en Equateur forment des équipes de cinq personnes, venues de divers pays et sponsorisées par toutes sortes d’entreprises. Ces équipes s’affrontent à travers des montagnes hautes de plus de 4000 m, des marrais ou des torrents en une épreuve très exigeante pour tous les participants, à la fois physiquement et psychiquement. Chacun des équipiers a l’obligation de terminer le parcours pour que la performance collective soit prise en compte.
Nature superbe mais agressive, mal des montagnes, météo capricieuse…. Les montagnes de l’Equateur se méritent ! Surtout l’ascension du volcan Cotopaxi, le plus haut du monde à près de 6000 m d’altitude, qui a fait l’objet principal de l’édition de 1998 du Raid Gauloises. Pour diminuer les risques d’accidents, les équipes sont arrivées sur le terrain plusieurs semaines avant l’épreuve. Cette période d’acclimatation à plus de 3000 m d’altitude est indispensable pour s’habituer à la plus faible teneur en oxygène de l’atmosphère. Ainsi, pendant la nuit, l’organisme fabrique un surcroît de globules rouges qui contiennent l’hémoglobine chargée de transformer l’oxygène en énergie. De nombreux abandons sont constatés dès les premières heures. De plus, sur ce terrain montagneux recouvert de hautes herbes rendues très glissantes par les pluies incessantes, la progression se transforme vite en calvaire. Le brouillard et les nuits sans lune finissent d’égarer les équipes les moins rompues à la course d’orientation.
Une concurrente raconte : «Quand j’ai étudié le mal des Montagnes à la fac, je n’imaginais pas que ça me concernerait un jour ! (…) Tout commence à 3500 m d’altitude. En effet, les premiers symptômes du « Mal Aigu des Montagnes » sont des maux de tête, des nausées, des vertiges, l’insomnie, et l’anorexie… ». Cette concurrente explique qu’il faut compter un point pour chacun de ces symptômes. Elle raconte : « Si on est en dessous de trois points, ce n’est pas trop méchant, il faut boire beaucoup jusqu’à « pisser » l’eau claire et prendre de l’aspirine qui aide aussi à lutter contre les gelures. Les choses sérieuses commencent quand surviennent les symptômes à 2 points – les vomissements et les maux de tête qui résistent à l’aspirine. Au delà de 4 points, il faut absolument s’arrêter de monter et redescendre le plus vite possible car ensuite surviennent les symptômes à 3 points : essoufflement, impossibilité d’uriner, fatigue insurmontable. Sinon, l’absence d’oxygène dans le sang peut vous mener à l’œdème pulmonaire qui vous fait cracher les poumons en une espèce de mousse rosâtre (mélange d’eau, d’air, et de sang). Il parait que votre visage peut doubler de volume, votre nez et vos oreilles deviennent tout bleues. Puis il y a l’œdème cérébral et le coma. Une seule solution dans ce cas : on vous met d’urgence dans un caisson hyperbare (s’il y en a un dans le coin) pour vous redescendre artificiellement en altitude. Sinon « vous êtes cuits …».
C’est ensuite au cœur d’une jungle impénétrable que se déroule la dernière marche d’orientation. Les nuées de moustiques, l’humidité et le brouillard mettent hors course de nombreuses équipes. Un dernier canyon particulièrement glissant suivit d’une tyrolienne et c’est enfin le départ de la partie eaux vives : 256 Km de rafting, canoë et kayak de mer. C’est le dernier calvaire pour ceux qui luttent contre la montre, en espérant encore se maintenir dans les temps maximums autorisés.
Un autre sport terrestre qualifié d’extrême, c’est l’Escalade. Escalader les montagnes est une activité aussi ancienne que le genre humain. En effet, ce qui fut longtemps une technique de survie est maintenant un sport pratiqué sans autre motivation que la passion de la montagne. Toutefois, à la différence de la pratique traditionnelle, qui consiste à grimper à son rythme, l’escalade extrême ne saurait être assimilée à un loisir.
L’escalade comprend deux catégories : l’escalade sportive et l’escalade de loisir. Cette dernière nécessite seulement un peu d’énergie et une claire conscience de ses propres limites alors que l’escalade sportive exige l’utilisation de cordes et, plus généralement, d’un équipement spécialisé grâce auquel le grimpeur évite les blessures graves en cas de chute en restant solidement accroché au rocher ou à la glace.
L’escalade technique peut à son tour être divisée en deux sections : glace et roc.
La seconde consiste à escalader des parois rocheuses et des blocs de pierre dans des conditions qui peuvent se révéler risquées, voire périlleuses. Les plus radicaux des grimpeurs sont en effet capables d’effectuer une ascension sans emporter aucun matériel, à l’exception d’une paire de chaussures et d’un peu de magnésie pour affermir leur prise. Ces athlètes affrontent « en solo » des parois où même des grimpeurs expérimentés- et solidement harnachés afin de prévenir toute chute- verraient un redoutable défi. Dans la mesure où ils renoncent à tout cet équipement, les grimpeurs solitaires se répartissent en deux catégories : les champions et les morts.
L’escalade sur glace concerne des parois enneigées ou gelées et nécessite des accessoires complémentaires, tels que les « crampons », c’est-à-dire des pointes métalliques que les grimpeurs fixent à leurs chaussures d’escalade. Dans cette discipline, même les plus expérimentés des alpinistes extrêmes ne peuvent se passer du matériel nécessaire pour accrocher la glace et la neige.
III) Les sports aquatiques
Nous ne sommes pas faits pour survivre dans l’élément liquide, mais nous sommes attirés par les nombreuses possibilités qu’il offre aux sports extrêmes.
Le Surf est aujourd’hui considéré comme un sport extrême aquatique. Tout le monde a vu les images de surfeurs qui descendent sans effort la face d’une énorme vague ou qui filent à l’intérieur du tunnel d’eau qu’elle crée quand elle se brise. Beaucoup de gens se sont plu à imaginer qu’ils étaient ce surfeur, et pourtant la plupart d’entre eu ne savent pas que le surf est moins une question de technique qu’un mode de vie.
Le surf est né il y a plusieurs siècles dans les îles du Pacifique et ses racines remontent aux origines de la société polynésienne.
Pour certains, surfer dans de grosses vagues représente le défi ultime. Le surf est toujours dangereux, mais ces passionnés risquent leur vie au cours de chaque session. Ces dernières années, deux des meilleurs surfeurs ont trouvé la mort dans de grosses vagues.
Les vagues de Mavericks’Reef, dans la Half-Moon Bay en Californie, sont parmi les plus célèbres du monde.
L’eau froide, les courants, la forte houle et les rochers attirent les surfeurs qui ont le goût du risque. De plus, ce spot (endroit où l’on surfe) est situé dans le Triangle rouge où les surfeurs sont régulièrement attaqués par les grands requins blancs.
Les adeptes des très grosses vagues repoussent sans cesse les limites. Le surf tracté devient de plus en plus populaire. Le surfeur, debout sur une planche spéciale, est tracté au bout d’une corde par un jet - ski, afin d’atteindre la vitesse des grosses vagues (ce qui est impossible en ramant). Il lâche la corde au moment où la vague va se briser et il la surfe.
Le surf est dangereux car les courants, les grosses vagues, les hauts-fonds, les rochers, les autres surfeurs, tout est synonyme de danger. Et on ne mentionne même pas les requins…
Voici maintenant un autre exemple de sport extrême aquatique : les Eaux vives.
Vue du bord, une rivière furieuse est un festival de sensations visuelles et auditives. Le déferlement des eaux déclenche en nous un sentiment primaire. Pour affronter une masse d’eau déchaînée –la plus violente des forces de la nature – sur un raft, un canoë, ou un kayak, il faut assurément du courage. C’est en tout cas un sport extrême qui donne de très fortes émotions.
Les sports d’eaux vives présentent des niveaux de difficultés différents. Le moyen le plus aisé de descendre une rivière est le raft. On en trouve en location à proximité des principales rivières. Beaucoup de gens pratiquent le rafting parce qu’il permet de descendre rapidement une rivière sans prendre trop de risques. En revanche, cela ne veut pas dire que le rafting en eaux vives soit facile et sans danger. Des tours operators sérieux peuvent mettre à la disposition un guide compétent et un équipement de qualité, notamment les deux éléments les plus importants : un casque et un gilet de sauvetage. Chaque fois que l’on s’engage sur une rivière dans une embarcation, il y a un risque, et tous les ans on déplore des blessés graves ou des morts à la suite de sorties en raft.
Les amateurs d’émotions fortes s’adonnent de plus en plus aux courses de rafts. Cela dit, si les eaux vives vous attirent, commencez en essayant le rafting.
Le canoë présente un degré supplémentaire dans la difficulté. C’est un bateau ouvert qui n’offre que peut de protection. Beaucoup de pagayeurs ont la compétence voulue de descendre des rivières au débit assez fort dans un canoë, mais si celui-ci chavire, ils ne peuvent le redresser, manœuvre pourtant indispensable dans les grands rapides.
Cependant, le kayak est un moyen encore plus extrême de descendre une rivière. En effet, il présente une coque entièrement fermée, dans laquelle le pagayeur s’installe par une ouverture qu’il ferme hermétiquement grâce à une jupe en Néoprène.
Il peut chavirer et se remettre à l’endroit sans que l’eau pénètre dans l’embarcation, ce qui lui permet de naviguer dans les eaux vives les plus difficiles. La manœuvre consistant à redresser un kayak en faisant un tour complet s’appelle un « esquimautage » parce qu’il a été inventé par les Esquimaux.
En tombant de son kayak, le pagayeur serait exposé à une multitude de dangers, depuis le courant jusqu’aux rochers pointus, en passant par les pièces de bois, les siphons et autres mauvaises surprises. Plusieurs pagayeurs meurent chaque année en se coinçant un pied sous un rocher ; le flot le renverse et ils se noient. Voilà pourquoi il est important de savoir « esquimauter ». Les kayaks sont moins stables que les rafts. Ils exigent un grand sens de l’équilibre lorsqu’il faut traverser des eaux tumultueuses.
Les sports d’eaux vives, que ce soit pour la compétition ou le loisir, sont l’une des formes les plus pures de défi physique, c’est un merveilleux moyen d’accéder à la nature sauvage et de se livrer à un exercice plein d’amusements et d’émotions. Il suffit d’avoir été un jour confronté à un torrent à bord d’un kayak, d’un raft pour comprendre qu’il s’agit aussi d’un sport extrême, même si tout le monde peut pratiquer à un niveau ou à un autre.
Ce logement s’explique par les conditions de la croissance urbaine dans une société inégalitaire. L'exode rural conduit dans les villes une population pauvre, dans lesquelles les gouvernements ne sont pas capables d'en assurer l'accueil et l’habitat. Ces personnes, dites « néo-citadines », occupent illégalement des terrains fréquemment inconstructibles selon les normes habituelles. La construction se fait ainsi selon l'opportunité d'une place libre, pour minimiser les coûts, et habituellement en un temps très bref (on parle de « maison d'une nuit » en Turquie) pour esquiver une éventuelle procédure d'expulsion.
Ce schéma a été habituel pendant le dernier quart du XXe siècle et a été l'une des figures de l'explosion urbaine. Les bidonvilles, qui n'ont pas été rasés atrocement et dans des délais succincts par les autorités, ont connu un processus d'« urbanisation » par un équipement infime en eau potable et en électricité.
Les occupants se sont arrangés pour assurer des services. Des matériaux plus solides ont progressivement remplacé ceux de récupération. Ils ont ensuite accédé à la reconnaissance administrative, et créé des écoles, des services sociaux. (voir annexe 1)
Les bidonvilles sont continuellement associés aux sociétés en développement, mais ils ont aussi été contemplés localement, dans des périodes de crise, dans les pays industrialisés.
Bidonville
de Bhopal, en Inde
Les bidonvilles de Bhopal rappellent que près d'un tiers des Indiens
vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé par les Nations Unies. Les
bidonvilles se développent et sont situés pour la plupart à proximité des
usines. Ici à l’arrière plan, on aperçoit l'usine de pesticides américaine Union
Carbide responsable de l'une des plus importantes catastrophes chimiques de
l'histoire.
Envie
de séjourner dans un hôtel bidonville, dans un camp de squatter ? Des habitants
d’Afrique du Sud (voir annexe 2) espèrent que vous voudrez, et que cette
nouvelle forme de tourisme sauvera leur économie qui est en train de se débattre
depuis les quelques dizaines d’années d’Apartheid. C’est sûrement le plus petit
hôtel d’Afrique, juste deux chambres sous un toit de tôle, dans la réserve de
Khayelitsha. Il s’appelle simplement « Vicky’s place », du nom de sa
propriétaire, Vicky Ntozini. Elle est la première nouvelle femme d’affaire.
Toutes les semaines, elle reçoit de nouveaux touristes étrangers qui veulent voir la ville de Cape, et pas seulement les superbes plages, mais aussi la pauvreté des réserves de noirs. Vicky est à la fois électricienne, réceptionniste... Elle sait tout faire. Elle doit tout prévoir pour parfois, environ 80 personnes. Alors, avec près de 40% de chômage dans la réserve, ses amis et voisins, ne sont que trop heureux de pouvoir l’aider. Ils ont des projets pour l’agrandir, avec une plus grande cuisine, et un deuxième étage. Petite remarque tout de même, au lieu d’être dans une petite pièce, les toilettes sont dehors au fond du jardin. Mais l’hôtel de Vicky reste vraiment propre, très confortable, et ne manque pas de caractère.
C’est un voyage encore nouveau, qui a rendu possible la création de cet hôtel, car le village de Cap reste toujours divisé par les quartiers de blancs où les touristes n’y sont pas familiers. Ce n’est qu’uniquement lors l’arrivée des voyageurs à l’hôtel de Vicky, que ces derniers commencent à prendre conscience et à être assez sécurisé pour rester dans la réserve de Khayelitsha afin d’y passer la nuit. D’ailleurs, ils font parfois plus de 10 000 kms pour venir dans cet hôtel !
Les touristes peuvent y prendre un repas typiquement africain, en compagnie
de Madame Ntozini
Interviewés par Jane Standley, une journaliste de la B.B.C., des touristes expriment les raisons de ce séjour dans la réserve : « Nous venons ici puisque après, nous pouvons avoir un contact avec les autres personnes dans Khayelitsha, et nous voyons réellement dans quelle situation ils vivent, et leur vie quotidienne ».
Malgré la pauvreté, les crimes et le chômage présents en Afrique, le monde des affaires soutient maintenant les initiatives touristiques de la réserve comme un moyen de promouvoir les égalités. Il perçoit cela comme un marché impératif et une opportunité de contribuer à un environnement social et économique stable.
La stabilité comble ainsi le fossé des inégalités, mais tandis que les touristes profitent de la chaleur du climat local, la communauté doit être sure qu’il y aura des bénéfices pour le futur.
Photo prise dans le bidonville de Cap, à proximité de l’hôtel de Vicky Ntozini.
|
|
Depuis le succès de cette idée, il y a deux hôtels de glace dans le monde. Le premier et l’un des plus original est en Suède dans le nord de l’arctique et le plus récent n’est pas très loin de la ville de Québec au Canada.
La particularité des hôtels de glace est qu’ils sont reconstruits chaque année pendant l’hiver. On ne retourne jamais dans le même hôtel puisqu’ils ne sont jamais identiques d’une année à l’autre. De plus ils sont entièrement construits avec de la neige et de la glace.
Les touristes de
l’hôtel de glace sont de tout âge. Leurs motivations sont généralement l’envie
de découvrir l’inconnu, de se ressourcer et de s’isoler quelques instants.
I) L’hôtel de Glace de Suède :
L’histoire de l’hôtel de glace de Suède :
L’hôtel de glace se situe en Suède (voir annexe 5) en Lapland à 200 Km au Nord du cercle arctique où s’étend le village de « Jukkasjärvi » près de la rivière « Torne ». « Jukkasjärvi » dans le Saami signifie « lieu de rencontre » et existe depuis 500 ans.
La compagnie Jukkas AB qui est à l’origine de l’hôtel de glace et qui travaille dans le milieu du développement touristique a ouvert l’hôtel de glace avec quelques touristes dans le milieu des années 1970. Ils ont alors commencé à développer des activités comme le rafting, la pêche, les visites, les skidoos, les safaris avec des troupeaux de Rennes, les balades en traîneaux tirés par des chiens, dans cette région pour attirer les touristes.
Avant l’hôtel de glace très peu de touriste venait à « Jukkasjärvi » pendant les longs hivers enneigés et noirs. En effet, la saison de l’hiver dans cette région dure très longtemps. Durant près de 3 mois les habitants ne voient pas le soleil et vivent dans la nuit.
En 1989, la compagnie Jukkas AB décida de changer l’image de l’hiver glacial. L’idée de l’hôtel de glace fut annoncée. De nombreux artistes, notamment du Japon sont alors venus visiter « Jukkasjärvi ».
Dans le printemps 1990 une galerie d’art dans un igloo fut construite directement sur la glace de la rivière « Torne » ou une exposition par l’artiste français Jannot DAVID s’ouvrit.
Des centaines de visiteurs déambulaient dans 60 m2, et regardaient avec stupéfaction cette exposition. On lui donna le nom de « l’hall arctique ».
Une petite poignée de visiteurs voulait profiter encore plus de l’endroit et décida d’y passer la nuit. C’est comme cela que l’idée d’une galerie de glace est devenue l’hôtel de glace.
Au départ il n’y avait seulement qu’une chambre simple. Les clients dormaient dans des sacs de couchage isotherme et sur des couvertures en peaux de rennes. Au matin ils étaient complètement émerveillés de cette expérience. Malgré la température les invités assurent qu’ils ont vécu une « chaude » et intense expérience.
Depuis sa construction il y a environ 30 ans, l’hôtel de glace continue à prospérer et les gens viennent de partout pour profiter de cette étonnante expérience de l’hôtel de glace et de neige. C’est une continuation de succès et l’hôtel de glace de Suède connaît une carrière célèbre grâce au fait qu’il soit le tout premier et le plus grand du monde.
Dans l’hiver 2001/2002, plus de 14 000 visiteurs ont dépensé une nuit dans l’hôtel de glace et 37 000 visiteurs l’ont admiré.
La Construction :
La construction de l’hôtel de glace de Suède nécessite environ 4 000 tonnes de glace et 30 000 tonnes de neige.
Sa superficie totale représente environ 5000 m2. L’architecture est constamment en évolution et en expansion avec des nouveaux éléments ajoutés tous les ans.
Les principaux architectes de l’hôtel de glace de Suède sont Ake LARSO et Philippe SANSARICK (originaire de l’île d’Haïti !).
La construction commence en novembre et l’ouverture officielle a lieu vers la mi-décembre. Avec le temps, le printemps et le soleil font leur travail et l’hôtel de glace fond lentement. A la fin d’avril ou au début du mois de mai l’hôtel est fermé pour la saison mais tout dépend du temps.
Avec une température intérieure d’environ -5°C, les conditions de travail sont relativement confortables comparée à la température extérieure qui peut atteindre -40°C.
Dans ces 60 pièces il y a entre autre une salle de réception, une salle d’exposition où l’art de la glace est exhibé, le célèbre bar de glace, un cinéma, ou encore une somptueuse église de glace.
L’Art :
L’année dernière en Suède, les constructeurs ont ajouté une réplique d’in lieu célèbre le « London s’globe theatre » et ont construit un cinéma de glace sur les lieux.
Les sculptures de glace qui décorent les grandes chambres ne sont jamais les mêmes deux ans de suite. Les artistes du monde entier sont invités à sculpter sur ce site. Tous les ans sont invités des designers renommés pour la création du mobilier intérieur, dans toutes les différentes pièces de l’hôtel.
|
|
C’est donc un curieux mélange de galerie d’art et d’hôtel. Le jour, les visiteurs viennent par milliers voir les sculptures, et la nuit, les clients dorment parmi elles.
Les styles variés de beaucoup d’artistes donne une propriété à la glace, cela créer une atmosphère unique, différente de celle que l’on peut trouver dans un musée mais remplit de magie et de mystique avec toujours plein de surprises pour les visiteurs de pièce en pièce.
Une des particularités de l’hôtel de glace :
La chose curieuse cependant est que, durant la journée quand l’hôtel est le plus animé, l’endroit est étrangement silencieux. Les murs de neige absorbent les sons des voix des autres personnes et vous avez l’impression d’être totalement seul. La nuit, le silence est si total qu’il devient presque gênant. De plus, certaines personnes se trouvent tellement désorientées qu’elles ne peuvent pas dormir.
La Température :
Le détail qui n’est pas négligeable est bien sûr la température. Celle-ci est en dessous de zéro degré. Elle varie de -8°C à -2°C à l’intérieur et peut atteindre -40°C à l’extérieur.
L’habillage :
Les vêtements thermiques sont essentiels à l’intérieur comme à l’extérieur à cause de la température.
Les clients souhaitant passer une nuit dans l’hôtel de glace dorment dans un sac de couchage arctique (ou isotherme fourni par l’hôtel) et sur des peaux de rennes.
Même durant la journée, les visiteurs sont entièrement habillés de vêtement arctique toujours fourni par l’hôtel.
Le Bar de glace :
Dans le bar de l’hôtel de glace (« Absolut ») où même les tables, les chaises et les verres sont sculptés dans de la glace, les consommateurs prennent un verre avec des gants isothermes. Ils peuvent alors boire dans des blocs de glace sculptés.
Photographer Peter Grant
http://www.icehotel.com
Le bar de glace a probablement fait la grande renommée internationale de l’hôtel. Il est deux fois mentionné dans « Newsweek » comme un des plus étonnant bar du monde.
Dans la nuit, le bar est un lieu de rencontre où tout le monde parle de cette expérience commune inoubliable.
Dans ce bar cosmopolite se côtoient des touristes japonais, ou encore des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d’Allemagne, d’Espagne, de France, de Pologne et même d’Afrique du sud.
Les différentes activités :
Lors d’un séjour dans l’Hôtel de glace plusieurs activités sont proposées comme le ski, la motoneige, le traîneau avec des chiens, la promenade en calèche tirée par des rennes… Cet hôtel propose différentes activités familiales et animations : comme la glissade sur tube, la pêche blanche (35 euros par personne pour 3 heures), la randonnée pédestre, les raquettes, le ski de randonnée, les ballades en traîneaux avec des chiens.
Tarifs pour les ballades en traîneaux :
Durée 1 heure 30 minutes 73 euros par personne
3 heures 107 euros par personne
Période conseillée :
La meilleure période de l’année pour y aller et celle où les jours sont les plus courts et les nuits les plus sombres. A cette période vous pouvez avoir la chance d’apercevoir une Aurore Boréale.
Les Tarifs :
Prix par adulte 120 sek
Prix par enfant de -12 ans 60sek
Prix pour étudiant et retraité 100 sek
Prix par groupe (minimum 10 personnes) 100 sek
Chambre classique pour 2 personnes 312 euros par nuit
Pour 4 personnes 624 euros par nuit
Une suite 424 euros
Une suite « de luxe » 658 euros
L’église de glace :
Le projet de créer une église de glace a commencé en mars 1992 et a été développé jusqu’à aujourd’hui. La forme et les dimensions ont beaucoup évolués depuis cette date. L’église de glace a elle aussi trouvé son essence grâce à la neige de Jukkasjärvi et la glace fournie par la rivière « Torne ». La chapelle complète est totalement construite à la main et attire plus de fidèles que la paroisse du village de Jukkasjärvi surtout pour le jour de Noël, pour les baptêmes et les mariages.
Une des nombreuses possibilités pour arriver à l’hôtel de glace :
Les traîneaux viennent chercher les visiteurs dès l’aéroport de « Kiruna », ce qui est une façon exotique pour arriver directement à l’hôtel de glace. Les clients sont alors chaudement équipés et les bagages sont directement pris en charge par le personnel de l’hôtel de glace. Ils sont assis dans un traîneau de 4 personnes tiré par 10 ou 14 chiens.
Prix : 5125 SEK pour le simple traîneau de maximum 4 personnes
Un lieu attractif et dynamique pour la région et le pays :
Avec cette reconstruction annuelle obligée, il y a un développement de l’espace touristique suédois et des techniques de travail.
Durant l’hiver 2000 un nouveau chapitre dans l’histoire de l’hôtel de glace commença avec l’opération pour l’étendre outre-atlantique et la coopération débuta avec l’hôtel de glace du Québec au Canada.
En revanche l’hôtel de glace à du faire face à un problème avec cette popularité grandissante. En effet l’hôtel de glace attire énormément durant l’hiver mais les visiteurs fuient et sont totalement absent de la région pendant l’hiver. Alors depuis mai 2000, un gigantesque congélateur de 1500 m2 sert à abriter les plus somptueuses sculptures et parties de l’hôtel ainsi les touristes peuvent découvrir même durant l’été le fameux hôtel de glace.
Les Prévisions pour 2005 :
La saison 2005 commence à partir du 4 janvier 2005 jusqu’au 4 avril 2005.
Pour cette saison est prévue une transformation totale de la chapelle inspiré des églises québécoises avec par exemple un dôme de neige et un mur de glace surplombé d’une tour de neige.
|
|
Vue de Face | Vue de profil |
Elle accueillera un plus grand nombre de mariage dont le premier mariage gay.
La clientèle est de plus en plus importante. L’hôtel de glace est aujourd’hui très attractif et il attend plus de 70 000 personnes pour 2005.
II) L’hôtel de Glace du Québec :
Ce monument éphémère dédié aux
amoureux de l’hiver disparaîtra dès les premiers rayons de soleil printaniers.
C’est un lieu magique pour vivre des événements inoubliables et sensationnels.
L’expérience est peut-être glaciale mais l’ambiance elle, est très chaleureuse.
L’histoire de l’hôtel de glace du Québec :
Il y a cinq ans l’hôtel de glace du Québec devenait réalité. Il constitue l’un des plus ambitieux projets jamais réalisés en Amérique du Nord. Le seul hôtel de glace de l’Amérique, le second au monde vit le jour durant l’hiver 2001. Il se situe dans la station écotouristique de « Duchesnay » à 30 minutes de Québec, dans un cadre idyllique, naturel et simple entre lacs et forets (voir annexe 6).
Quatre ans plus tard, plus de 220 000 personnes ont visité ce lieu exceptionnel et 10 500 ont tenté l’expérience d’une nuit magique en ses murs. En effet, il y a 65000 visiteurs dans l’hôtel de glace chaque année mais seulement 3500 y passent une nuit.
La Construction :
Au total 12000 tonnes de neige et 400 tonnes de glace sont nécessaire à son élaboration qui s’échelonne sur cinq semaines tous les ans. L’hôtel de glace du Québec ouvre en Janvier et ferme à la fin Mars.
L’hôtel de glace comprend de nombreuses chambres (environ 32) et suites thématiques, deux salles d’exposition, une galerie d’art, un majestueux hall d’entrée, un cinéma, une magnifique chapelle, une grande salle de réception, de véritables foyers, des bains à tourbillon et bien sûr le célèbre bar de glace. Il y a même des spas et des saunas sous les étoiles. De plus il ne faut pas oublier le dancing appelé le « N’Ice Club ».
La superficie totale représente 3000 m2. La capacité d’accueil est de plus 600 personnes, la salle de réception peut contenir 300 personnes et l’hébergement représente une possibilité d’accueil de 440 personnes. Le plafond est de 5,4 mètre de haut.
Un tourisme attractif pour la région :
C’est la cinquième saison de l’hôtel de glace du Québec qui est déjà considéré comme une des attractions touristiques incontournables et des plus populaires du monde entier. L’hôtel de glace est la destination par excellence pour une clientèle qui se destine à vivre une expérience hivernale exclusive et exotique.
Les touristes sont aussi bien des japonais, des brésiliens, des américains, des australiens, et des européens. Il y a même des couples venant d’HawaÏ.
D’un point de vue économique, il assure un rôle de produit d’appel touristique pour la région, la province et le pays tant sur le marché national qu’international.
Les Tarifs :
La visite est de 14 euros pour un adulte
12 euro pour un étudiant
7 euro pour les enfants de 6 à 15 ans
Gratuit pour les enfants de 5 ans et moins
Une nuit dans une chambre de l’hôtel de glace coûte entre 522,40 euros à 1604,80 euros. Les suites thématiques valent entre 622,40 euros à 1204,80 euros.
Pour plusieurs nuits les prix peuvent varier de 715,90 euros à 2 199,60 euros.
Le prix spécial pour la St valentin est de 1 099 euros.
Les Activités :
L’hôtel de glace propose différentes activités comme le motoneige (de 90 euros à 380 euros), la ballade en traîneaux avec des chiens, la pêche, des ateliers de construction d’igloo amérindien (29 euros par personne pendant 2 heures), des rallyes découverte, des randonnées pédestres, l’orientation en forêt, la survie en forêt, les raquettes, le ski de fond, le patinage, ou encore les glissades.
Le Bar de glace :
Dans cet hôtel de glace on retrouve aussi le fameux bar de glace mais il y a une petite nouveauté.
En effet même si les verres sont toujours de glace maintenant se sont les mets sur glace. Avec par exemple les bouchées saveur amérindienne servie dans des assiettes de glace ou encore du saumon, du thon, du hareng et du canard complète le menu.
La Température :
En plus d’agir comme un excellent coupe-vent , l’épaisseur des murs de glace a aussi pour effet de rendre à l’hôtel une température ambiante qui ne varie que de quelques degrés entre -2 et -7 degré, elle ne prend pas en compte la température extérieure.
L’Art :
Les murs sont recouverts de multiples œuvres d’art. Le mobilier, ainsi que les lustres y sont savamment sculptés à même la neige ou la glace. Les clients peuvent se contenter de visiter librement les attraits du site comme la galerie d’art avec ses peintures rupestres signées du québécois David MARTEL, ou encore les 32 chambres à thèmes et les 14 suites. Certaines sont meublées de fauteuil et accessoires de glace (faux miroir, bibliothèque…), et la chambre des enfants est dotée d’un énorme nounours sculpté en relief dans le mur. Ailleurs les architectes ont joué avec la transparence, et des néons de couleurs dans la glace.
On peut même y voir des défilés de mode.
La base du lit est composé d’un solide bloc de glace, d’un isolant en polystyrène, d’un petit matelas mousse recouvert de grosses couvertures de laine en peaux de bêtes. Les clients dorment dans un sac de couchage résistant jusqu’à – 30 degré.
Prévisions pour 2005 :
La saison 2005 commence le 07 janvier 2005 et dure jusqu’au 03 avril 2005. L’hôtel de glace est ouvert au public tous les jours pendant la saison de 10h00 à 24h00. Des visites guidées grand public sont organisées entre 10h30 et 16h30.
L’hôtel de glace connaît déjà un record du nombre de mariage avec environ une trentaine de mariages prévues en 2005.
Ils estiment à 600000 personnes, le nombre de visiteurs de l’hôtel en 2005 et environ 3000 clients pour y passer une nuit.
Ils espèrent encore augmenter leur bénéfice annuel qui est déjà de 10 milliards de dollars.
En conclusion, le tourisme de l’extrême influence énormément la population actuelle. En effet on constate de nombreux moyens à l’origine de cette ascension de ce genre de tourisme, avec par exemple la diffusion par les médias, les nouvelles offres des agences de voyages et le développement des technologies modernes qui assurent toujours plus de sécurité. De plus, les voyages et sports de l’extrême touche différemment les diverses catégories de la population avec une opposition selon l’âge entre les jeunes et les personnes âgées. Toutes les destinations sont maintenant accessibles avec par exemple des voyages dans des bidonvilles comme dans des hôtels de glace où les conditions de vie sont souvent difficiles et pénibles. Mais on peut se demander jusqu’où ira le tourisme de l’extrême dans le futur et si certaines frontières ne sont pas trop dangereuses à franchir ?
![]() |
Lexique | ![]() |
· Anthropologique : qui a rapport à l’anthropologie, c’est-à-dire à la science de l’homme. On distingue deux types d’anthropologie :
ð Anthropologie physique : étude de l’évolution et de l’adaptation des humains en tant qu’êtres biologiques.
ð Anthropologie sociale et culturelle : étude de la vie des hommes en société à travers leur langue, leurs coutumes, leurs pratiques, leurs croyances, leurs mythes, leurs institutions.
· Aventure : - ce qui arrive d’imprévu, de surprenant
- ensemble d’activités, d’expériences qui composent du risque, de la nouveauté, et auxquelles on accorde une valeur humaine
· Bidonville : forme d’habitats précaires dépourvus d’équipements élémentaires (eau, électricité), et dont la construction est réalisée initialement avec des matériaux disparates qui proviennent le plus souvent de récupération. Les bidonvilles, qui forment des quartiers urbains et périurbains considérables, sont assez généralisés dans les métropoles des pays en développement (favelas au Brésil, barricadas au Pérou, gourbiville en Afrique du Nord, médina en Afrique noire).
·
Tourisme :
activité liée au déplacement de personne sur une distance, dans le cadre d’une
activité de loisirs.
Ecotouristique :
Tourisme qui respecte la
nature et l’environnement.
· Isotherme : Structure qui permet de maintenir à une température constante afin d’éviter les écarts de température.
· Arctique : Espace situé sur le globe terrestre, du côté de la constellation de l’Ourse dans les régions polaires du Nord.
· Les vêtements arctiques : Vêtements qui permettent de conserver l’individu à une température stable face à une température extérieure très faible.
Périodiques :
Auteurs |
Titre du Périodique |
Titre de l’article |
Année |
Numéro |
Pagination |
BOSTNAVARON François |
Le Monde |
Le nouveau visage du tourisme mondial |
2003 |
18248 |
p. 20 |
BUFFET Julie |
Le Monde 2 |
Vierges sommets : l’impossible inventaire des montagnes à explorer |
2004 |
H 0004 |
p. 74-79 |
CHENAY Christophe |
Le Monde |
Nouvelle glisse “ça envoie du gros” |
2000 |
17272 |
p. 10 |
FERRE Jean-Luc |
Les Clés de l’Actualité |
Révolution glisse |
2000 |
379 |
p. 7-8 |
FERRE Jean-Luc & GEREZ Jean-Claude |
Les Clés de l’Actualité |
Partir à l’aventure |
2000 |
403 |
p. 46 |
GROSPIRON Edga & OUDIT Patricia |
Phosphore |
La glisse du XXe siècle |
1999 |
211 |
p. 44-51 |
ONISEP |
Parcours |
Les métiers du tourisme et des voyages |
2003 |
18041 |
p. 122 |
RUPPERT Morgan |
Today in English |
The Ice Hotel : a winter paradise |
2004 |
149 |
p. 28-31 |
VINCENT Catherine & MALINGRE Virginie |
Le Monde |
Le goût du risque |
2003 |
18116 |
p. 23 |
/ |
Les Clés de l’Actualité |
Kitesurf entre Ciel et Mer |
2002 |
489 |
|
/ |
Revue EPS |
Les métiers de la Montagne |
1996 |
257 |
p. 76-78 |
/ |
Textes et Documents pour la Classe |
Dom Tom et risques majeurs |
2003 |
858 |
p. 3-23 |
Livres
:
Auteur |
Titre de l’ouvrage |
Edition |
Année |
Titre du Chapitre |
Pagination |
ETIENNE Jean-Louis |
Transantarctica |
Robert LAFFON |
1990 |
Annexes Techniques |
p. 283-293 |
TOMLINSON Joe |
Sports extrêmes |
Hors Collection |
1996 |
/ |
/ |
Site Web :
Partie II : http://www.actionreporter.com
Partie III : http://www.afrik.com
http://erraclub.fr
http://www.lillynet.com
http://www.bips.cndp.fr
http://news.bbc.co.uk
Partie IV : http://www.2travelandeat.com
http://www.linternaute.com
http://www.icehotel.com
http://www.camilleenfinlande.com
http://sjfinlande.free.fr
Autres :
Encyclopédie Encarta 2002
Encyclopédie Hachette Multimédia 2002